Le chef du gouvernement a demandé aux mauriciens de changer leurs états d’esprit ainsi que leurs manières d’aborder les mauriciennes lors de la Journée de la Femme organisée par le Ministère de l’Égalité du Genre au Swami Vivekananda International Convention Centre pendant la matinée du 26 janvier 2024.
Devant un parterre de 800 femmes, Pravind Jugnauth a demandé aux femmes et les filles de la République de Maurice non seulement à croire en elles-mêmes mais aussi à exprimer leurs besoins et leurs aspirations et à agir sur elles.
Il a rassuré ces dernières de sa détermination à continuer à travailler pour améliorer leur vie tout en leur offrant davantage d’occasions de respecter leur potentiel, d’améliorer leur statut et d’augmenter leur capacité et leurs compétences.
Le Premier Ministre a commenté l’introduction d’un salaire minimum, l’augmentation de la pension de base, les subventions sur les produits de base, la contribution mensuelle de la Sociale Généralisée (CSG) et l’allocation de revenu mensuelle de Rs 2 000 pour les enfants de moins de trois ans étaient supplémentaires.
Des mesures mises en place par le gouvernement qui, selon lui, ont un impact positif sur la vie des femmes. Cependant, le Premier ministre a souligné que beaucoup de travail est encore nécessaire pour augmenter la représentation et la participation des femmes à la sphère politique, bien qu’il y ait actuellement cinq femmes ministres et quatre femmes secrétaires privés parlementaires
Pour Kalpana Devi Koonjoo-Shah, Ministre de l’Égalité du Genre, cette Journée internationale de la femme est le moment opportun pour célébrer la réalisation, le courage, la compétence et la résilience des femmes.
Elle a ajouté que c’était le moment de réfléchir aux moyens d’amplifier les voix des femmes et de façonner un meilleur avenir pour les femmes et les filles. Dans la même veine que le Premier ministre, Mme Kalpana Devi Koonjoo-Shah a élaboré les divers efforts du gouvernement pour stimuler les progrès des femmes dans de nombreux domaines et garantir que leurs droits étaient respectés.