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Drôle de 1er mai

Si les partis d’opposition se plaignent du manque de bus pour véhiculer leurs partisans, c’est courant depuis des lustres, couper les banderoles l’est tout aussi mais pas comme vu en 2024.

Avec les routes bloquées ou déviées afin de faciliter ceux qui vont assister aux trois meetings à Port-Louis, Rose-Hill et Vacoas, rien de quoi de déranger, c’est la pratique établie.

Là où la polémique commence est la décision de Metro Express Ltd de commencer ses opérations à partir de 14 h qui a fait flamber le nombre de commentaires, des hommes politiques, leaders et public lambda sur les réseaux évoquant le manque de fair-play et la peur que l’alliance gouvernementale que sa foule soit moins conséquente que celle de ses adversaires.

Cette décision au nom de la sécurité a fait remonter un sentiment de dégoût contre les hommes au pouvoir en place car pour la manifestation du 29 aout 2020, le fonctionnement du tram n’avait pas interrompu pour autant.

Autre décision qui a surpris certains est l’interdiction d’utiliser des drones qui ne se fait pas généralement lors des grosses manifestations par risque de blesser ceux qui assistent.

Les instances démocratiques du monde entiers sont déjà alertées par ce qui se trame à Maurice.

Par ailleurs un pensionné voulant aller au meeting de Linion Moris a déposé une injonction contre la décision de Metro Express Limited et les parties concernées seront devant la Juge Nirmala Daval tôt dans la matinée du 1ᵉʳ mai 2024 en Cour Suprême. Action judiciaire à suivre.

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