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Une quarantaine de mobylettes et de pilotes déguisés ont passé le challenge de Bassin Blanc

Succès grandissant pour Red Bull PataPata, course de mobylettes non modifiées pilotées par des concurrents déguisés ! La deuxième édition, le 16 juin sur les pentes du col de Bassin Blanc, a attiré plus de 45 partants, avec des déguisements qui pour la plupart étaient totalement dans l’esprit fun de l’événement.

La course été remportée par Reeben Sinnivasagan, sur sa Peugeot 103. Si son déguisement ne sortait pas du lot, le meilleur temps réalisé sur le parcours et les qualités de sa mobylette ont fait la différence, de peu, devant Jeya Sinivasagen (sur Peugeot TSA) et Noorudeen Bundhoo (Peugeot P50).

C’est sous le soleil de Chamouny, dans le sud de l’île, que les mobylettes de PataPata se sont élancées pour 10 kms d’une course pleine de rebondissements. Les pilotes savaient que le passage dans les lacets à plus de 10% et 15% jusqu’au sommet de Bassin Blanc, puis jusqu’au rond-point avant l’arrivée à Alexandra Falls, allait mettre à rude épreuve leurs mobylettes peu puissantes, et les jambes des concurrents qui avaient gardé les pédales sur leurs deux-roues. Une petite pluie s’est aussi invitée sur le parcours, pendant la deuxième partie de l’épreuve.

Ni la difficulté de la montée, ni la météo n’ont diminué l’enthousiasme des pilotes, venus surtout pour l’esprit fun de l’événement et pour passer de bons moments avec d’autres ‘mobeurs’. On retrouvait ainsi le multiple champion de moto Reshad Khoyratty, déguisé en Superman sur sa Peugeot SPX ; Wendy Dormente – la seule femme au départ – pilotant une Peugeot P50 en étant gainée du cuir noir de son personnage de Catwoman ; ou encore les membres de la famille Passée – Cédric en Flash, Grégory en Superman et Frédéric en jockey. D’autres personnages étaient reconnaissables parmi les participants : pilote de ligne, Père Noël, licorne, chef de cuisine, infirmier, etc…

Cet événement associe la performance moto avec le fun du déguisement et l’hommage aux mobylettes anciennes, affectueusement surnommées « pata pata » dans la tradition mauricienne. Les concurrents avaient à prendre ensemble le départ sur la ligne droite à la sortie du village de Chamouny, avant le début de la montée vers Bassin Blanc. La circulation était contrôlée pendant la course afin d’assurer la sécurité des participants à cause de la faible vitesse de certaines des petites mobylettes.

Seules les mobylettes à moteur de moins de 50cc non modifiées et les pilotes d’au moins 16 ans et portant un casque homologué étaient admis à la course Red Bull PataPata. Le poids minimum total du pilote et de la mobylette devait être de 125 kgs afin d’assurer une meilleure égalité entre les concurrents (du lest pouvait être ajouté aux mobylettes pour atteindre le poids minimum). Un contrôle technique avait lieu avant le départ.

Les mesures de sécurité étaient assurées avec la présence de motards de la police et de marshals. Bien entendu, ces mobylettes devaient être enregistrées auprès de la NLTA et avoir leur assurance en règle. Les pilotes doivent aussi respecter l’âge minimum et porter un casque homologué pour la route et de type « open face » ou intégral, des chaussures, et des vêtements appropriés. Les casques «bol », shorts, savates, hauts sans manches, et autres tenues qui ne protègent pas la tête et ne couvrent pas suffisamment la peau sont interdits.

Lors de la première édition en 2022, Grégory Passée, déguisé en Spiderman, avait réalisé le meilleur temps sur Peugeot P50 et obtenu assez de points supplémentaires, pour remporter le Red Bull PataPata. Mike Lutchman (sur Peugeot 103, avec un costume de moine) et Frédéric Passée (pilotant une MBK et déguisé en clown), auteurs de belles performances en course et convaincants dans leurs costumes, avaient complété le podium. Ils étaient à nouveau présents à l’édition 2024, avec d’autres costumes.

La formule de Red Bull PataPata ajoute à son originalité. La première mobylette qui passe la ligne d’arrivée, est celle du vainqueur de l’épreuve “course”. Mais un classement général final tient aussi compte de trois facteurs essentiels: l’état de préservation de la mobylette (si elle a encore sa peinture et ses chromes d’origine par exemple); les modifications esthétiques pour lui donner un look particulier, et la tenue du pilote, qui peut se déguiser tout en respectant les normes de sécurité.

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