Le projet de construction d’une maison de retraite à la rue Mgr Leen par l’organisatrice du concours de beauté « Miss Mauritius » a été mis au frigo pour de bon.
Dans une lettre à la presse mauricienne, la mère de Steven Obeegadoo dit de ne plus avoir envie d’aller en avant avec son projet, mais qu’elle envisage de poursuivre ses detracteurs qui lui ont causé des préjudices.
Monsieur/Madame, responsable de la rédaction,
Je souhaite, par la présente, vous informer de ce qui suit : Mon défunt époux, Claude Obeegadoo, et moi détenons, depuis les années 1960, un terrain à bail à Port-Louis. Ce terrain a accueilli, entre autres, le Trinity College, de longues années durant. Suite au décès de mon époux, j’ai décidé d’y lancer un autre projet à caractère social, en l’occurrence une résidence pour personnes âgées. J’ai donc formulé une demande de changement d’objet du bail, en toute transparence, selon les procédures établies.
Durant la semaine écoulée, j’ai appris dans les journaux que ma demande aurait été approuvée, mais cette information était accompagnée d’allégations ou d’insinuations à l’effet que cette demande aurait été entachée d’irrégularités. Je tiens à affirmer de manière catégorique que cela est totalement infondé. Toutefois, s’est ensuivi une campagne de dénigrement, tout à fait injuste, contre ma personne et ma famille. Ces agissements m’ont profondément blessée car ils portent atteinte à l’honneur et à la réputation de ma famille ainsi qu’à la mémoire de mon défunt époux, figure publique d’une grande intégrité et éducateur respecté.
Ainsi, tout en maintenant que ma démarche était à la fois légitime et légale, et tout en me réservant le droit de prendre les mesures légales appropriées contre mes détracteurs, mais afin que cessent les attaques personnelles et les calomnies, j’ai résolu d’abandonner ma demande auprès des autorités.
Je vous prie d’agréer mes meilleurs salutations,
Primerose Obeegadoo