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Les élections à L’île Maurice et Rodrigues

L’île Maurice, Rodrigues, Agaléga, trois îles de l’océan Indien, partagent un système politique démocratique et organisent régulièrement des élections pour choisir leurs dirigeants.

Ces élections sont un des piliers essentiels de la démocratie, permettent aux citoyens de s’exprimer et de participer à la vie politique de leur pays.

Des consultations qui sont des événements cruciaux qui influencent le cours du pays. Elles permettent de choisir les membres du Parlement, 62, 60 à Maurice et deux à Rodrigues, 4 à 8 Best Losers nommés par la Commission Électorale après le scrutin, le Premier ministre, et de définir les politiques qui influenceront la vie quotidienne des citoyens.

Le processus électoral mauricien est généralement bien organisé et respecte les normes internationales. La Commission électorale indépendante supervise le bon déroulement des élections et veille à ce que le processus soit équitable et transparent.

Les citoyens sont encouragés à participer au vote, et les résultats sont fréquemment acceptés par tous les partis politiques.

Bien que les élections soient habituellement pacifiques et démocratiques, il arrive parfois que des tensions politiques émergent. La diversité ethnique et culturelle des îles peut de temps en temps entraîner des divisions politiques, mais il est important de maintenir un dialogue constructif et de respecter les opinions de tous.

L’importance des élections dans la République de Maurice ne peut être sous-estimée. Elles garantissent la participation citoyenne, le renouvellement du pouvoir politique et la possibilité pour les citoyens de choisir leur avenir.

En respectant le processus démocratique et en participant activement aux élections, les citoyens mauriciens et rodriguais contribuent à la stabilité et au développement de leurs îles.

Sur les 12 élections nationales, le MSM a remporté six (1983, 1987, 1991, 2000, 2014 et 2019), le Parti travailliste a remporté quatre (1967, 1995, 2005 et 2010) et le MMM a remporté deux (1976 et 1982).

Le poste de Premier ministre du pays a alterné entre deux dynasties, à savoir Ramgoolam et Jugnauth, à l’exception d’une courte période de 2003 à 2005 où Paul Bérenger a été Premier ministre dans le cadre d’une alliance avec les Jugnauth.

De 1967 à 2024

1967

Lors des élections générales de 1967, une alliance connue sous le nom de Parti de l’Indépendance, composée du Parti Travailliste (Parti Travailliste – PTR), du Bloc Indépendant Avant (IFB) et du Comité d’Action Musulman (CAM), remporta les élections. Sir Seewoosagur Ramgoolam (SSR) devint le premier Premier ministre de Maurice. Le Parti Mauricien Social Démocrate (PMSD) devint le parti d’opposition.

1976


Aux élections générales de 1976, le Mouvement Militant Mauricien (MMM) a remporté la majorité des sièges. Cependant, un gouvernement de coalition a été formé par le Parti de l’Indépendance (composé du Parti Travailliste et du Comité d’Action Musulman) et le PMSD. SSR est resté au pouvoir et le MMM est devenu le parti d’opposition.

1982


Aux élections générales de 1982, une alliance composée du MMM et du Parti Socialiste Mauricien (PSM) a remporté les élections. Sir Anerood Jugnauth (SAJ) est devenu Premier ministre, Harish Boodhoo est devenu vice-premier ministre et Paul Bérenger est devenu ministre des Finances. Le PMSD est devenu le parti d’opposition.

1983


L’alliance s’est dissoute en 1983 et de nouvelles élections générales ont été organisées. Une nouvelle alliance composée du PTR, du Mouvement Socialiste Militant (MSM) et du PMSD a remporté les élections, SAJ est redevenu Premier ministre. Le MMM est devenu le parti d’opposition.

1987


Lors des élections générales de 1987, un groupe connu sous le nom d’Alliance, composé du PTR, du MSM et du PMSD, a remporté les élections. SAJ est resté Premier ministre et le MMM est resté le parti d’opposition.

1991


Aux élections générales de 1991, une alliance composée du MMM et du MSM a été de nouveau établie et a remporté les élections. SAJ est resté Premier ministre. Le PTR est devenu l’opposition, avec le nouveau leader du PTR, le Dr Navin Ramgoolam, comme chef de l’opposition.

1995


Les élections générales de 1995 ont été remportées par une alliance composée du PTR et du MMM. Le Dr Navin Ramgoolam est devenu Premier ministre de Maurice. Le PMSD est devenu le parti d’opposition.

2000


Aux élections générales de 2000, une alliance MMM-MSM s’est formée et a remporté les élections, le PTR devenant le parti d’opposition. L’alliance MMM-MSM a conclu un accord en vertu duquel SAJ a démissionné de son poste de Premier ministre après trois ans pour permettre au vice-Premier ministre et ministre des Finances, Paul Bérenger, de prendre la relève. Paul Bérenger est devenu le premier Premier ministre non hindou de Maurice. SAJ a été nommé président de Maurice par l’Assemblée nationale. Le fils de SAJ, Pravind Jugnauth, a ensuite été élu vice-Premier ministre. SAJ a également cédé les rênes du Mouvement Socialiste Militant à son fils.

2005


Lors des élections générales de 2005, un groupe appelé Alliance Sociale s’est formé. Il était composé du PTR, du Parti Mauricien Xavier-Luc Duval (PMXD), des Verts Fraternels, du Mouvement Républicain et du Mouvement Militant Socialiste Mauricien (MMSM). Une autre alliance était le MMM-MSM, qui comprenait le MMM, le MSM et le PMSD. L’Alliance Sociale a remporté les élections et le Dr. Navin Ramgoolam est devenu Premier ministre de Maurice.

2010


Pour les élections générales de 2010, deux alliances se sont formées. Il s’agissait de l’Alliance de L’Avenir composée du PTR, du PMSD et du MSM, et de l’Alliance du Coeur composée du MMM, de l’Union Nationale et du Mouvement Mauricien Socialiste Démocrate (MMSD). L’Alliance de L’Avenir a remporté les élections et le Dr Navin Ramgoolam est resté Premier ministre de Maurice. Le MSM, puis le PMSD, ont ensuite quitté le gouvernement.

2014


L’Alliance Lepep a remporté les élections de 2014 avec 47 sièges, contre 13 pour l’alliance Parti Travailliste / MMM.

2019


L’Alliance Morisien (une coalition de 4 partis, à savoir le Mouvement Socialiste Militant (MSM), le Muvman Liberater (ML), le Mouvement Alan Ganoo et la Plateforme Militante) [8] a remporté les élections de 2019 après l’élection de 39 de ses candidats. Le système du « Best Loser » a permis à l’Alliance Morisien de remporter 3 sièges supplémentaires. Lors de ces élections, 13 candidats de l’Alliance Nationale rivale ont été élus, avec 4 sièges supplémentaires accordés par la Commission électorale. Le MMM a réussi à faire élire 8 de ses candidats et a obtenu 1 siège supplémentaire dans le cadre du système du « Best Loser ».

2019


Les deux gros blocs en lice seront l’Alliance du Changement réunissant le Parti Travailliste/Mouvement Militant Mauricien/Nouveaux Démoctare et L’Alloance Lepep avec le Mouvement Socialiste Militant/Parti Mauricien Social Démocrate/ Muvman Loberater/Plateforme Militante/Mouvman Patriote Morisien. Un scrutin qui sera arbitré par les blocs/partis extra-parlementaires comm ele Reform Party de Roshi Bhadain, Linion Moris, le Rasanbleman Pou Lavansman Moris de Vasant Bunwaree/Madun Dulloo/Jack Bismohun, En Avant Moris de Patric Belcourt, Idéal Démocrate de Géraldine Hennequin-Joulia, Mouveman de Bruneau Laurette et autres.

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