FlN prévoit un match à quatre
3 min readVu la détermination de Paul Bérenger d’aller seul aux élections – une alliance entre le MMM et le PMSD fort souhaitable pourtant devenant de plus en plus improbable à ce stade – et hormis les deux locomotives – le PTr et le MSM – une lutte à quatre est désormais dans le domaine du possible si XLD croit en son destin et se présente devant l’électorat au poste de Premier ministre.
Dans le souci de changer la face de Maurice une fois pour toutes, le FLN accordera son soutien à toute force qui apportera un véritable changement dans le pays. Cela implique la compétence, l’honnêteté, le professionnalisme, la moralité et la justice sociale dans la gestion du pays. Pour le FLN, la population rejettera l’amateurisme et l’esprit de maja karo des anciens dirigeants.
Affaire Medpoint et conflit d’intérêts
Avec la nouvelle position de l’ICAC sur cette affaire, son chef Navin Beekarry, nommé politiquement à ce poste le 1er juillet 2016 par Jugnauth, se retrouve dans une fâcheuse posture. Outre la levée des boucliers de l’Opposition, il risquerait 10 ans de servitude pénale au cas il aurait outrepassé les attributions de sa fonction. En effet, la section 138 du Code pénal qui s’applique à ces fonctionnaires qui ’’auraient participé à d’autres crimes ou délits qu’ils étaient chargés de surveiller ou de réprimer, subiront toujours le maximum de la peine attachée à l’espèce du délit ou du crime’’. Sous la POCA, la section 13(3) prévoit un maximum de10 ans de servitude pénale pour le délit de conflits d’intérêts.
Banque centrale : luck, luck, no luck ?
Dans le journal l’Express de cette semaine, l’ancien gouverneur de la Banque centrale, Basant Roi, parle de chance dans la performance de cette banque alors que ses dirigeants touchent des salaires faramineux. Après la perte en 2018 de 587 millions de roupies, c’est un clou de plus dans le cercueil de la banque. Si l’on ne peut contrôler les impondérables, pourquoi ne pas laisser alors toute politique monétaire au seul gré du marché ? On éviterait ainsi de dilapider les fonds publics, n’est-ce pas ?
Education tertiaire gratuite dans les institutions publiques
Malgré le fait que la gratuité a son bon côté, celui d’être favorable à ces parents qui, au cas contraire, auraient emprunté pour payer les frais de scolarité de leurs enfants au tertiaire, le FLN relève que la décision a été prise sans une bonne réflexion. La gratuité ne s’applique pas aux étudiants qui arrêtent leurs cours après la Forme V et la HSC ; elle n’est donc pas inclusive, créant ainsi l’exclusion. Deuxio, elle ne prévoit aucun plan d’intégration pour cette catégorie de jeunes. Tertio, sans identifier de nouvelles filières, elle va augmenter le nombre déjà considérable de gradués-chômeurs. Le FLN recommande donc fortement une allocation chômage pour ces derniers, ainsi qu’une subvention mensuelle au même taux que la gratuité pour ceux qui ne franchissent pas la Forme V et la HSC et ce, selon la doctrine de public policy.