Sameil Laval, un paon de notre histoire

MAMA JAZ tient son discours quand à la valorisation du génie créatif Mauricien grâce à d’un fils du sol qui a subtilement ébloui les oreilles connaisseuses de son audience attentive.

Il en rêvait de cette première scène ! Dimanche dernier au Caudan Arts Centre, Il s’est réalisé. Du haut de ses 28 ans, Samuel Laval nous a démontrer son courage, son labeur et son indéniable talent en nous livrant ses créations inédites autour de son instrument fétiche, en mode soprano ou alto: Le saxo.

Entouré de musiciens émérites, Patrick Desvaux à la guitare, Jocelyn Armandine aux claviers, Steve Desvaux à la basse et Jalil Auckbaraullee à la batterie et inspiré par ses mentors José Thérèse, Ernest Wiehe et Philippe Thomas, Samuel Laval nous a révélé un nouvel horizon de la musique Mauricienne à travers les riches formes du Jazz.

Un vrai coup de coeur pour MAMA JAZ car Samuel Laval est issu de cette jeune vague pionnière et courageuse que le Festival veut accompagner et grandir avec. Sa démarche est d’autant inspirante car elle a su mettre des étincelles dans les yeux de jeunes musiciens qui le considèrent comme un modèle.

Les mots de Jason Lily, qui a tenu la responsabilité de l’introduction au Grand Concert du Quintette de Samuel Laval :
Son liniver, rezonans ek riger; Son pou zorey, lespri ek later.
Afors lafors, kuraz ek santiman; Afors pasians, travay ek mantal.
Depas loraz, zekler ek letan; Enn imin ant ler ek metal ki vivan.
Briye Samuel, briye; donn nu nam saler ek lamur; donn nu lalimier ek gravite; uver nu leker.