Retraite ministérielle sur l’avenir de la Commission de l’océan Indien

Il y a 35 ans, Madagascar, Maurice et les Seychelles ont signé l’Accord général de coopération, plus connu comme l’Accord de Victoria, instituant la Commission de l’océan Indien.

En 1986, les Comores et la France, au titre de La Réunion, ont adhéré à cette organisation régionale. La COI est l’expression d’une solidarité naturelle entre ces îles.

La COI, qui a atteint l’âge de la maturité, est à la croisée des chemins. Qu’attendent les Etats membres de leur organisation ? Quels moyens et quelles ressources pour répondre aux défis multiples et complexes du développement durable ? Faut-il revoir ses missions, son mode de fonctionnement ? Comment la COI peut-elle contribuer davantage encore à la croissance, au progrès social, à la préservation des équilibres écologiques ? Quel rôle dans un paysage régional de convoitises et de rivalités ? Quels partenariats pour relever les défis de sécurité, de croissance, d’épanouissement social et climatique ? Quelle forme doit prendre le dialogue croissant avec les Etats tiers et les organisations internationales ?

Les ministres des Affaires étrangères des Etats membres de la COI ou leur représentant débattront de ses questions. La retraite ministérielle sera l’occasion d’un exercice rétrospectif pour mesurer le chemin parcouru et identifier les succès comme les écueils et d’un exercice prospectif pour définir les contours de la COI de demain.