Le rôle de la femme dans la consolidation de la paix et de la démocratie
3 min readCe jeudi 25 mai, la vice-présidente angolaise, Esperança Da Costa, a procédé à l’ouverture du 1er Forum International des Femmes pour la Paix et la Démocratie, en présence d’illustres intervenants en la personne d’Ellen Johnson Sirleaf (ancienne présidente de la République du Libéria), Epsy Campbell Barr – ancienne vice-présidente du Costa Rica (membre du Forum Permanent du HCR pour les personnes d’ascendance africaine) et Zahira Virani (coordinatrice résidente du Système des Nations Unies en Angola).
Ce 1er Forum International des Femmes pour la Paix et la Démocratie, qui se tiendra sur deux jours à savoir (les 25 et 26 mai, à l’Hôtel Intercontinental Miramar) est un évènement consacré à la lutte des femmes pour l’égalité, l’émancipation, le développement continental pour la Paix et la Démocratie. Il s’inscrit dans le cadre de la Biennale de Luanda – Forum Panafricain pour la Culture de la Paix et de la Non-Violence, une initiative conjointe du Gouvernement de l’Angola, de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) et de l’Union Africaine (UA).
Piloté par la Secrétaire d’État à l’Action Sociale, Dalva Ringote Allen, ce premier Forum International des Femmes pour la paix et la démocratie, s’articulera autour du thème: « Innovation technologique et éducation pour la réalisation de l’égalité des sexes », avec pour devise: « Innovation technologique comme outil pouvant permettre d’assurer la sécurité alimentaire et lutter contre la sécheresse sur le continent africain », a pour objectif de :
Réaffirmer et renforcer l’engagement politique en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes, de l’autonomisation des femmes et des filles et de leurs droits fondamentaux, en garantissant un engagement de haut niveau.
Favoriser les discussions par le biais de tables rondes et de dialogues interactifs de haut niveau, afin d’échanger les expériences, les enseignements tirés des bonnes pratiques. Débattre de l’état de l’égalité entre les hommes et les femmes sur le continent africain, en identifiant les objectifs et les résultats obtenus, ainsi que les défis à relever pour combler les lacunes existantes.
Ce 1er Forum international des femmes pour la paix et la démocratie a également les objectifs spécifiques suivants :
Identifier les domaines de convergence au sein des chapitres nationaux de la Biennale de Luanda et développer la position des groupes de jeunes femmes leaders au niveau national, établir des protocoles de coopération régionale, continentale et internationale.
Proposer des actions concrètes pour la qualification des jeunes femmes, en améliorant les possibilités d’accès au marché du travail.
Afin de matérialiser ces objectifs, cinq panels thématiques ont été programmés, globalement, pour les deux journées de travail, à savoir « Les défis de la mondialisation dans le processus d’autonomisation des femmes », « L’innovation technologique et l’éducation pour atteindre l’égalité des sexes », « La formalisation comme mécanisme d’inclusion sociale et financière », « Les défis de la sécurité alimentaire et du changement climatique sur le continent africain » et « Le rôle des femmes dans la stabilisation de la paix et la prévention des conflits ».
Le programme du 1er Forum International des Femmes pour la Paix et la Démocratie comprend deux master classes dans l’auditorium de conférence du Ministère des Ressources Energétiques, du Pétrole et du Gaz, avec pour thèmes « Défis de la sécurité alimentaire et du changement climatique sur le continent africain », présenté par Papa Abdoulaye Seck (ancien Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural et Ambassadeur du Sénégal en Italie). « Le financement du développement en Afrique appelle à un changement de paradigme: Le rôle moteur des ressources nationales », présenté par Cristina Isabel Lopes Duarte – Conseillère du Secrétaire Général de l’ONU pour l’Afrique.
Le 1er Forum International des Femmes pour la Paix et la Démocratie s’adresse aux femmes leaders des organisations régionales africaines, aux femmes leaders, aux chefs de gouvernement et aux membres des PALOPS, CPLP et OEACP. Les organisations internationales et nationales, les représentants des missions diplomatiques, les représentants des entités du secteur public, les entreprises publiques et privées et les entités du secteur privé.