13 avril 2024

Maurice Info – Archives

Partager et informer depuis 2013

FoodWise sauve plus de 200,000 kilos de nourriture

3 min read
Les archives de Maurice Info

Les archives de Maurice Info

Encore une année réussie pour FoodWise qui sauve 219 706 kilos de surplus et d’invendus alimentaires en 2022. Avec l’engagement de ses partenaires agroalimentaires, l’entreprise sociale a ainsi redistribué l’équivalent de 877 435 repas à plus de 120 ONGs à travers l’île. En somme, c’est une valeur de 31 millions de roupies de produits qui ont été sauvés et donnés à des personnes vulnérables.

Grâce à sa collaboration avec 120 entreprises agroalimentaires à Maurice, en 2022 ce sont 2 400 repas par jour qui ont été redistribués. “Depuis quatre ans, nous avons oeuvré afin de faire de la redistribution alimentaire une norme dans l’industrie. Aujourd’hui, ce sont des centaines d’entreprises qui sont engagées dans cette lutte contre le gaspillage alimentaire. Mais comme nous ne souhaitions pas nous arrêter là, en 2022, nous avons voulu innover afin de réduire le gaspillage alimentaire et l’insécurité alimentaire à plus grande échelle” avance Rebecca Espitalier-Noël, Managing Director de FoodWise.

C’est avec cette vision en tête, que FoodWise a lancé trois nouveaux projets avec le soutien de partenaires partageant la même mission. Son premier projet, a été “MEAL”, un programme éducatif pour les écoles, visant à sensibiliser les jeunes à la nutrition et au gaspillage alimentaire. Avec le soutien de Rogers Hospitality et Maurilait, le programme a déjà touché 225 élèves à travers dix écoles. Un kit pédagogique comprenant un ensemble de ressources sera lancé en 2023 pour permettre aux professeurs d’introduire eux-mêmes ce programme au sein de leurs écoles.

Son deuxième projet a été lancé suite au changement de loi sur les dates de consommation en juillet 2022 sur lequel travaillaient FoodWise et les pouvoirs publics depuis plusieurs années. Il s’agit du “Pact on Date Labels” qui a vu le jour en octobre 2022. Le Pacte est une coalition d’entreprises qui se sont engagées à clarifier la signification des dates de consommation, et à mettre en place des actions concrètes afin de réduire le gaspillage alimentaire causé par ces mêmes dates. Une des actions consiste en une campagne nationale de sensibilisation qui sera lancée cette année afin de permettre aux Mauriciens de comprendre la différence entre le « Expiry Date » et le « Best Before Date ». Une deuxième se résume à donner et vendre les produits ayant dépassé leur « Best Before Date » comme le permet désormais la loi.

Enfin, le lancement de “Recettes 5*” a été le troisième projet de FoodWise cette année. Ce livre de recettes avec pour slogan “Quand la gastronomie rencontre le zéro gaspi… à petit prix !” a pour but d’amener du 5-étoiles à la maison tout en faisant du bien à son porte monnaie, à sa santé et à la planète.

En effet, grâce à leur collaboration des chefs talentueux et ingénieux qui ont utilisé des ingrédients locaux et une philosophie zéro-gaspi, ce sont 30 recettes gourmets à environ Rs 250 pour quatre personnes qui ont été créées. Le lancement de leur première édition a été un succès avec plus de 2 500 Mauriciens qui en possèdent désormais un exemplaire. N’oubliant pas leur mission d’entreprise sociale, ce sont 500 livres qui seront eux offerts aux ONGs de l’île afin de rendre ces recettes accessibles à tous.

Tout cela n’aurait pas été possible sans une équipe passionnée, un réseau de centaines d’ONGs et d’entreprises agroalimentaires, les pouvoirs publics et toutes les entreprises qui ont investi dans FoodWise. Aujourd’hui pour chaque roupie investie dans FoodWise, ce sont Rs 5,50 qui sont redistribuées à la société. “Notre Social Return On Investment (SROI) mesure le véritable impact que nous avons sur la société. Si plusieurs entreprises, telles que Bioculture ou Rogers Hospitality, investissent dans FoodWise, c’est qu’elles savent que nous arrivons à décupler l’impact. En effet, grâce à notre modèle, si Rs 100 000 sont investies dans FoodWise, ce sont Rs 550 000 de valeur de produits qui seront redistribués à des familles. Ce modèle serait impossible si nous devions acheter de la nourriture ; nous révolutionnons la manière de lutter contre l’insécurité alimentaire,” précise Rebecca Espitalier-Noël.

You may have missed